À compter du 1er septembre 2023, l’âge légal de départ à la retraite (âge d'ouverture des droits à la retraite) passe à 62 ans et 3 mois pour les personnes nées à partir du 1er septembre 1961. Cet âge légal sera progressivement décalé de trois mois supplémentaires chaque année pour atteindre 64 ans en 2032 pour les personnes nées à compter de 1968.
À compter du 1er septembre 2023, la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite de base à taux plein est de 169 trimestres pour les personnes nées à partir du 1er septembre 1961 et atteindra 172 trimestres pour les personnes nées en 1965 et après.
Il est toujours possible de demander sa retraite à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein, même si la durée d'assurance totale est inférieure.
Soulignons que c’est toujours le paramètre le plus favorable de l’âge ou de la durée d’assurance qui est retenu au bénéfice de l’affilié pour une ouverture des droits avant 67 ans.
La pension de retraite est définitivement minorée de 1,25 % par trimestre d’anticipation (jusqu’à 25 %).
Une surcote de 0,75 %, par trimestre supplémentaire (pas plus de quatre par an), à partir de l’âge minimum légal de départ à la retraite et un trimestre, est appliquée avant le 1er octobre 2023. Cette surcote passe à 1,25 % à partir du 1er octobre 2023.
* Pour vérifier que vous remplissez les conditions requises pour un départ anticipé, n’hésitez pas à contacter le Département allocataires par courriel à cavp@cavp.fr.
Départ anticipé pour carrière longue Mesure qui concerne le régime de base. |
Les personnes ayant commencé leur vie professionnelle tôt pourront partir plus tôt sous réserve de réunir deux conditions :
- avoir cotisé 4 ou 5 trimestres avant les âges de départ anticipés,
- avoir réuni une certaine durée d’assurance qui varie selon l’âge de
départ et l’année de naissance, mais qui ne peut jamais excéder 43 ans.
Ainsi, les personnes ayant commencé à travailler :
- Avant 16 ans pourront partir à la retraite à 58 ans,
- Entre 16 ans et 18 ans pourront partir à la retraite à 60 ans,
- Entre 18 ans et 20 ans pourront partir à la retraite à 62 ans,
- Entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans.
Départ anticipé pour inaptitude Mesure qui concerne le régime de base. |
Départ à 62 ans à taux plein maintenu quelle que soit l’année de naissance.
Pour ses bénéficiaires, l'allocation invalidité-décès est servie jusqu'à la liquidation de la retraite complémentaire.
Départ anticipé pour les personnes reconnues handicapées Mesure qui concerne le régime de base. |
Départ dès 55 ans.
Départ anticipé dans le cadre d’une retraite progressive Mesure qui ne concerne que le régime de base. Le Conseil d’administration n’a pas voté son extension aux régimes complémentaires |
La retraite progressive est un dispositif permettant de réduire son
activité professionnelle en fin de carrière en liquidant provisoirement
une partie de sa retraite de base tout en continuant de cotiser pour sa
retraite.
Ce dispositif est étendu aux professionnels libéraux à partir du 1er janvier 2024 permet de partir à la retraite 2 ans avant l’âge légal de départ sous réserve d’avoir réuni une certaine durée d’assurance tous régimes de base confondus (150 trimestres).
Ses conditions de mise en œuvre et de régularisation sont complexes
(un montant de revenu minimal est fixé, la diminution du revenu doit
être comprise entre 20 % et 60 %, la situation est réexaminée chaque
année et si les conditions ne sont plus remplies, les pensions peuvent
être suspendues voire supprimées et leur remboursement demandé aux
affiliés).
Conformément au code de la Sécurité sociale, l’âge d’obtention de la retraite complémentaire par répartition à taux plein est de 67 ans pour les générations nées à compter de 1956.
En cas d'inaptitude au travail, la retraite complémentaire par répartition est versée par dérogation à 62 ans, sans minoration, quelle que soit l’année de naissance.
Conformément au code de la Sécurité sociale, l’âge d’obtention de la prestation complémentaire de vieillesse à taux plein est de 67 ans pour les générations nées à compter de 1960.
En cas d'inaptitude au travail, la prestation complémentaire de vieillesse est versée par dérogation à 62 ans, sans minoration, quelle que soit l’année de naissance.